Comment vivre sans terrasse de café ?
Quand ma source d'inspiration est tarie
Mon élan de rédactrice de blog a été avorté il y a un an maintenant.
La raison en est simple : j'écris dans les cafés...
C'est installée sur une petite table avec ma tasse de liquide noir et entourée de personnes qui se sont octroyé ce même moment de détente que vient en moi l'inspiration de transmettre un petit morceau de vie.
Ce dimanche matin, encore sous la couette à regarder un bout de ciel gris et la bastille dans les nuages, me vient un petit élan de donner quelques nouvelles qui ne satisferont, je le sais, pas grand monde hormis 3 ou 4 lecteurs assidus du blog.
Je doute que mon inexpression littéraire ne soit un acte de rébellion d'un poids suffisant auprès de notre gouvernement pour nous redonner accès à ces lieux convoités, ces lieux simples où la vie s'expose dans tous ses registres et se rappelle à ceux qui ne font que passer.
Mais je conserve cette liberté qu'il me reste à exprimer ce que ce vide déclenche, bien que le dire soit un contre exemple à ma dénonciation de perte de créativité.
Inconnus amoureux des mêmes lieux que moi, êtres animés dans vos différentes couleurs aux conversations futiles, passionnées ou intimes, voisins de table aux consommations de températures, couleurs, gazification et alcoolisation si diverses, hommes d'affaires en pause ou piliers de comptoirs, rencards tinder ou amis de 20 ans, vous manquez à mon quotidien.
Parce que vous êtes la vie sous mon regard, vous êtes l'humanité qui grouillle et se construit comme une fourmilière et me donne l'envie de parler de vous en trouvant votre reflet en moi.
Puissiez-vous bientôt refleurir pour que la ville ait aussi son printemps ...